Tuesday 24 February 2009

Book 1, chapter 3, footnote 02

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 60-61]

(2) Cette doctrine est comme l’on voit en contradiction directe avec celle des économistes, qui prétendent que les propriétaires de terres jouissent d’une indépendance absolue à l’égard des capitalistes ou propriétaires de meubles; que la condition de ces derniers est nécessairement précaire, et que tout pouvoir politique est tout aussi nécessairement attaché à la possession de la terre: on pourroit [pourrait], disent-ils, supposer une ligue entre les propriétaires, pour exclure les capitalistes d’un pays, et ceux-ci seroient [seraient] obligée de s’y soumettre, à moins qu’ils ne violassent les loix [lois]; (Garnier, note XXXII. p. 306.) mais on pourroit [pourrait] aussi supposer l’exclusion complète des capitalistes, avec celle de tous leurs meubles, ou seulement l’anéantissement de toute propriété mobilière; et la conséquence nécessaire de cet anéantissement seroit [serait] que tous les propriétaires, soit qu’ils voulussent ou non violer les loix [lois], seroient [seraient] en cinq jours moissonnés par la famine, et que leurs propriétés se trouveroient [trouveraient] tout à coup privées de toute espèce de valeur.

[Translation]

(2) This doctrine is, as you see, in direct contradiction with that of the Economistes, who claim that landowners enjoy an absolutely independent status towards capitalists or owners of movables; that the condition of the latter is of necessity precarious, and that all political power is of equal necessity attached to landownership. You could, say the Economistes, suppose a coalition among landowners in order to exclude capitalists from a country, and the latter would be obliged to subject themselves to the country, if the former had not violated the laws (Garnier, note 32, p. 306). But you could also suppose that the former completely excluded not only the latter but also their movables, or only destroyed all their movables. From this destruction it would inevitably follow that the former would ruin themselves to famine in five days, whether they may or not want to violate the laws, and that their property would suddenly turn out bereft of any sort of value.

No comments:

Post a Comment