Tuesday 6 April 2010

Book 3, chapter 2, paragraph 20

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 176-177]

   VOSGES. Le Département des Vosges, lequel doit être aussi compté parmi les Départements manufacturiers, est du petit nombre de ceux qui réclament le maintien du monopole des douanes; quelques observations sur ses manufactures feront voir s’il leur est favorable. L’industrie des Vosges avait été principalement alimentée par la quantité de bois que produit cette contrée; de là l’établissement de 126 scieries, celui d’un nombre très considérable d’usines et de forges pour le fer, enfin celui de beaucoup de verreries et faïenceries. La douane n’offre aucun encouragement pour ces productions importantes, elle ne favorise pas davantage les papèteries, dont les produits sont tombés, de la valeur d’un million année commune, au-dessous de cinq cent mille francs. Mais deux fabriques nouvelles établies en dépit de la raison, qui défend de faire chèrement ce que l’on peut acheter bon marché, demandent qur l’on impose une contribution sur tous les consommateurs français, pour maintenir leur misérable industrie.

[Translation]

   VOSGES. The department of Vosges, which should also be counted among manufacturing departments, is one of a small number of those who demand the maintenance of monopoly by means of customs duties. Some observations upon its manufactures will show whether or not it is favourable to them. Industry in Vosges had been provided principally by the quantity of woods produced in this country: wherefrom the establishment of 126 sawmills, of a very large number of manufactories and furnaces for iron, and, finally, of many manufactories for glass and earthenware. No customs duty does offer any encouragement to these important manufactories, let alone paper mills, whose produce has fallen from a million to less than 500,000 francs in value in an average year. But two newly established manufactories, though it stands reason that we must prohibit making what can be purchased at a low price dear, demand that we should impose a tax upon all French consumers to maintain their miserable industry.