Monday 8 February 2010

Book 2, chapter 9, paragraph 03

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 121-122]

   Rendre [(1)] le travail une perte, donner au laboureur, à l’artisan, la crainte de produire, au commerçant celle de vendre, c’était conjurer contre les capitaux nationaux, aussi bien que contre les revenus: jamais la consommation et la dissipation de toutes les richesses ne pouvaient être portées plus loin que dans le temps où leur acquisition ne coûtait presque rien au consommateur, et où le producteur aimait mieux les perdre lui-même que de les céder à un autre sans rétribution: aussi la ruine de toutes les manufactures nationales, la perte de tous les capitaux qui mettaient l’industrie en mouvement, datent-elles de cette époque de désolation.

[Translation]

   Occasioning a loss to labour, making husbandmen and artisans anxious about production and merchants anxious about sale, was threatening the national capital as well as revenue. No consumption or waste of any wealth could be carried further than in the time when its acquisition cost the consumer nothing and when the producer was more ready to lose it under his hands than to relinquish it to another without reward. Therefore, the ruin of all manufactories at home and the loss of all capitals which set industry in motion date back to that time of destruction.

[Translator's note]

(1) It seems to me that this "le" should be read for "au." Please give me another possibility in interpretation.