Monday 15 November 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 34

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 364]

   Lors même que le commerce serait parfaitement libre, nous vendrions toujours aux Colonies, nos vins et nos eaux de vie, les draps de ceux de nos Départements qui travaillent meilleur marché que l’Angleterre, nos modes, nos soieries, nos montres, et tant d’autres marchandises pour lesquelles nous avons l’avantage sur les étrangers. D’autre part les colons tireront leur blé et leur bétail en droiture de l’Amérique, sur des vaisseaux Américains, et continueront d’acheter des Anglais, plusieurs marchandises qu’ils trouvent meilleur marché chez eux que chez nous.

[Translation]

   Even if trade were to be perfectly free, we should always sell the colonies our wine and whisky, textile from those departments which produce at a lower cost than England, our clothes, silk, watches, and many other commodities for which we have an advantage over foreigners. On the other hand, the settlers would obtain their corn and livestock at first hand from America, by American vessels, and would continue to buy from the English merchants several commodities that they find lower-priced in their market than in ours.