Tuesday 7 September 2010

Book 3, chapter 5, paragraph 18

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 297]

   Il est fort douteux que lors même qu’on aurait conservé dans toute leur vigueur les statuts réglementaires des corps de métiers, on eût pu empêcher toutes les manufactures de s’abâtardir, après que les assignats, le maximum, et les réquisitions, les avaient ruinées. Ce que l’impérieuse nécessité commande, toute la puissance du Législateur ne l’empêché pas. Mais l’on aurait détourné une partie du capital mercantile, pour soutenir au delà dés besoins actuels de la nation, quelques-unes de ses manufactures de luxe, saris parvenir à leur conserver tout leur éclat, l’on aurait retardé leur chute; et l’on aurait en même temps augmenté les dépenses nationales, diminué les revenus, et retardé le moment où de nouvelles économies permettront à la nation de ramener ses ateliers à tout le lustre qu’ils avaient au temps de sa richesse.

[Translation]

   It is extremely doubtful whether it would be possible to keep all manufactures from declining after the assignats, the maximum, and the requisitions had damaged them, with all the regulatory statutes of trade associations in enforcement. With all the power of the legislator, we cannot elude what unavoidable necessity commands. Still we would have diverted a part of mercantile capital if we had aimed to support some luxurious manufactures beyond the actual needs of the nation, and would have delayed their collapse, not to say kept their glory. At the same time, we would have run up the national expenditure, earned smaller revenue, and put off seeing the nation animating her workshops to the degree to which they had prospered when she was rich, by means of new economies.