Saturday 16 October 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 04

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 331-332]

   Trois expédients se sont présentés au Gouvernement pour favoriser ces commerces; ce sont eux qui nous restent à examiner dans les trois derniers chapitres de cet ouvrage. 1.° Fonder des Colonies; c’est-à-dire, créer de nouvelles nations, qui restent assez dans la dépendance de la mère patrie, pour que celle-ci puisse s’assurer un monopole chez elles, et faire de ses enfants les pratiques de ses marchands. 2.° Déployer avec politique sa force ou son adresse, pour obtenir de la reconnaissance, de la crainte, ou de l’ignorance des autres nations, un traité de commerce qui assure aux marchands nationaux le monopole de leurs marchés. 3.° Enfin, dans l’impuissance de favoriser le commerce extérieur, faire en sorte de ne pas lui nuire. C’est a ce retour aux vrais principes de l’économie politique, qu’il faut attribuer la création des ports francs, ou l’abolition des entraves mercantiles, dans les lieux où l’on a désiré voir un grand commerce étranger.

[Translation]

   Three expedients have been presented to the government for promotion of these species of trade, and remain to be examined in the last three chapter of this work; first of all, foundation of colonies, that is to say, creation of new nations kept dependent enough upon their home country, that she can secure a monopoly there and can make their children regular customers for her commodities; secondly, exertion of her political power or diplomacy to conclude a treaty of commerce, taking advantage of recognition, fear, and ignorance on the side of other countries, and, thereby, to secure the monopoly of their markets for her own merchants; and finally, inabilitiy to promote foreign trade, leading it to be unimpeded. To that return to the true principles of political economy we must attribute the creation of free ports, or abolition of mercantile slavery, in the places where we hope to see a roaring foreign trade.