Thursday 8 April 2010

Book 3, chapter 2, paragraph 22

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 178-179]

   ILLE ET VILAINE. Les manufactures d’Ille et Vilaine ont été presque anéanties par la révolution, mais puisque avant cette époque elles travaillaient toutes pour l’étranger, et se maintenaient par conséquent sans monopole, on doit croire que dès que les capitaux qui leur sont nécessaires leur seront rendus, et dès que leurs anciens marchés ne leur seront plus fermés par la guerre, elles pourront renaître, et donner aux capitalistes un profit légitime, à la nation un vrai revenu. Les principales étaient celles de toiles à voile, à Rennes et lieux environnants, de toiles de St. George et emballage à Fougères, de toiles de laize à Vitré, enfin celles de fil de lin de Paimpont. Les fabricants Bretons, comme on voit, ne sont point protégés par la douane, quoique les consommateurs Bretons soient mis par elle à contribution(7).

[Translation]

   ILLE AND VILAINE. The manufactures in Ille and Vilaine have been almost annihilated by the revolution, but, since they worked entirely for foreigners and were maintained, consequently, without monopoly before this period, we must believe that, if needed capitals are returned to them, and their former markets are none the less closed to them by the war, they will soon revive and procure legitimate profit for capitalists and true revenue for the nation. The principal manufactures there were those of voile in Rennes and surrounding regions, of cloth for St. George and packaging in Fougères, of canvas in Vitré, and finally of linen in Paimpont. Manufacturers in Brittany, as you see, are not protected with customs duties, though consumers in Brittany are forced to pay them(7).