Saturday 17 July 2010

Book 3, chapter 3, paragraph 17

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 242-243]

   Après avoir réduit les douanes à n’être plus qu’un impôt mais un impôt vraiment productif pour l’Etat; après avoir effacé de leur tarif ce nombre infini de prohibitions et de droits excessifs qui forçaient la contrebande; tout comme le nombre presque égal de droits si légers, qu’à peine ils compensaient les frais de perception; après avoir réduit ce tarif à une vingtaine d’articles tout au plus, le Législateur pourra s’occuper de faire ce qu’il avait tenté en vain par des prohibitions; animer l’industrie, réveiller le commerce, et créer de nouvelles manufactures. Les moyens ne lui manqueront pas, pourvu qu’il les emploie avec prudence, mais le plus efficace de tous, celui dont les effets seront le plus sensibles, ce sera l’affranchissement de tout commerce sur les marchandises qui n’auront pas été considérées comme matière imposable.

[Translation]

   If the legislator has turned the customs duty into just a tax, but a really productive tax for the state, has deprived the tariff of such a large number of prohibitions and excessive taxes which forced people to smuggle, as well as an almost equal number of such light taxes that they could barely cover the cost of tax collection, and has reduced this tariff to, at most, a twentieth, then he will be able to devote himself to doing what he attempted in vain by means of prohibitions: to animate industry, lead trade, and create new manufactures. Several means will be available to him provided that he employs them with prudence, but the most efficient means of all, that is, that whose effects will be the most sensitive, will be by liberating any trade of the commodities which will not have been considered as taxable.