Tuesday 4 August 2009

Book 2, chapter 1, paragraph 15

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 283-84]

   Comme il ne résulte aucun avantage pour la société de l’appropriation des mers, des rivières, des lacs, et des étangs; ces différentes masses d’eau sont généralement regardées comme la propriété de tous les hommes et personne n’a le droit d’exiger une rétribution de ceux qui font usage de leurs produits: ce n’est pas que sous le régime féodal, la pêche ne fut fréquemment inféodée, et que le prix du poisson ne fut augmenté de la rente foncière que devoient [devaient] payer les pêcheurs au propriétaire; mais cette rente étoit [était] une perte pour le consommateur, puisqu’elle ne contribuoit [contribuait] aucunement à augmenter le produit. La pêche en effet n’est pas plus abondante dans une rivière inféodée que dans une rivière publique; mais la récolte est bien plus riche dans le champ d’un propriétaire que dans une commune.

[Translation]

   Since no advantage for the society results from the appropriation of seas, rivers, lakes, and ponds, these different masses of water are generally regarded as common property of all human beings, and no one has a right to ask some remuneration of those who make use of their produce. This is not to say that fishery was infrequently bestowed as a sort of feud under the feudal system, or that the price of fish remained the same in spite of the land rent fishermen were obliged to pay to landlords; but this rent was a loss for consumers, because it did not contribute at all to increase of the produce. Fishery, in fact, is not so abundant in a river bestowed as feud as in a public river, while the harvest is much richer in the field of a landlord than in a common.