Tuesday 28 April 2009

Book 1, chapter 6, paragraph 05

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 163]

   Comme elle est transmise de mains en mains au moyen d’espèces métalliques, qu’elle est créée par la cession ou la vente de ces espèces que fait le prêteur à l’emprunteur, que ses fruits les intérêts sont payés en numéraire, et que toutes les fois qu’on en parles, on la désigne toujours comme une somme de numéraire actuellement existante; les premiers qui ont écrit sur l’économie politique, ont cru que les capitalistes étoient [étaient] les propriétaires actuels du numéraire, même après qu’ils s’en étoient [étaient] défaits: cette manière de considérer les créances, forme jusqu’à ce jour l’opinion populaire et même celle de la plupart des négocian[t]s, qui peuvent difficilement séparer deux idées que tout tend à confondre, celle de l’argent, et celle du capital.

[Translation]

   The intangible wealth is transferred from hand to hand by means of metallic coins; it is created by a transfer or a sale of these coins a lender makes to a borrower; its fruits, interests, are paid in specie; and people always talk about it as if it were an amount of actually existent specie. Therefore, the earliest writers on political economy believed that capitalists were actual owners of specie even after they had hand it over. Up to today this way of thinking of credit forms a popular onion, and even that of most merchants, for whom it is difficult to separate two ideas every one tends to confuse, the idea of money and that of capital.