Tuesday 2 November 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 21

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 349]

   Le goût pour les entreprises hasardeuses avait fait passer de France en Amérique un grand nombre d’aventuriers, qui y signalèrent leur valeur contre les Espagnols, et qui leur enlevèrent la plupart des établissements qu’y possède aujourd’hui la France, dans un temps où celle-ci était bien loin d’être assez riche et assez peuplée, pour que la nature l’appelât à fonder des colonies, ou à maintenir avec elles sur son capital, un commerce aussi éloigné, et dont les retours étaient aussi lents.

[Translation]

   A leaning to risky undertakings took a large number of adventurers from France to America, who proved their value there against the Spaniards, and who expelled them from the most part of the settlements now possessed by France. In those days, France was far from being rich and populous enough for her to be called on by nature to found colonies, or to do a continual trade with them upon her own capital, which was such a long-distance trade, and the returns of which took such a long time.