Monday 14 September 2009

Book 2, chapter 2, paragraph 21

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 324-25]

    Il y a dans la détermination de ce qui est nécessaire à la vie, une certaine latitude qui rend difficile, même dans son propre pays et son propre temps, de tracer la ligne de démarcation entre le salaire nécessaire et le superflu; aussi le serait-il bien davantage d’en faire des tables pour des pays ou des temps éloignés, mais la principale dépense du pauvre étant celle de sa nourriture, le salaire nécessaire doit toujours être proportionné au prix de l’aliment qui sert de fondement à tous ses repas, et dont l’usage est le plus général: le blé pour l’Europe et le riz pour l’Inde peuvent donc servir de terme de comparaison, quand on veut mesurer la valeur relative de l’argent.

[Translation]

   In determination of what is necessary for life, you have a certain degree of freedom which, even in your own country and time, makes it difficult to draw the line between the necessary and the surplus wages. Therefore, it would be far more difficult to make some tables for distant countries and times. But, since the principal expenditure of the poor is for provisions, the necessary wages should always be proportional to the price of provisions which are fundamental to all his meals, and whose consumption is the most general. Corn for Europe and rice for India can, therefore, serve as term of comparison, when one wants to measure the relative value of money.