Wednesday 11 November 2009

Book 2, chapter 5, paragraph 02

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 34-35]

   M.r Canard a exposé dans son Chap. III intitulé de la détermination du prix des choses, la manière dont la concurrence entre les vendeurs et les acheteurs amenait entr’eux la conclusion du marché. Son principe fondamental, qui est aussi le nôtre, c’est que le prix se fixe après une lutte, dans laquelle les forces de l’acheteur sont le nombre et les besoins des vendeurs, les forces du vendeur sont le nombre et les besoins des acheteurs. Après avoir le premier exposé d’une manière aussi claire ce principe ingénieux, il ne parait pas avoir apporté le même soin, à évaluer les causes qui peuvent influer, tant sur le nombre que sur le besoin des contractons; il a toujours supposé ce nombre et ces besoins comme étant en quelque sorte invariables, et c’est de là qu’il a tiré la conclusion aussi nouvelle qu’extraordinaire, qu’un impôt se partagerait toujours par égales portions entre tous les acheteurs et tous les vendeurs.

[Translation]

   In chapter 3, entitled of the determination of the price of things, Mr Canard has expounded the way in which competition between sellers and purchasers leads to the conclusion of a contract between them. His fundamental principles, which is identical to ours, is that the price is determined after a process of haggling, in which the powers of the purchaser are the number and the needs of sellers and those of the seller are the number and the needs of purchasers. After having expounding this ingenious principle in such a clear way, he does not seem to have applied the same carefulness to inquiry into circumstances which can affect the number as well as the needs of the both parties in contract. He has always assumed that this number and these needs are, as it were, constants, and has deduced from this assumption the new and extraordinary conclusion that a tax is always divided into equal portions between all purchasers and all sellers.