Thursday 7 May 2009

Book 1, chapter 6, paragraph 16

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 174-75]

   Tout capital immatériel est né de la livraison d’une portion de richesse matérielle, et généralement mobiliaire [mobilière] (4). Le numéraire a été le plus souvent le signe de cette livraison, mais elle n’a vraiment été accomplie que lorsque l’emprunteur a employé l’argent relu à acheter les objets de consommation dont il vouloit [voulait] faire usage. Aucun homme n’a jamais emprunté pour garder le numéraire dans son coffre-fort. Les marchandises contre lesquelles il l’échange sont la propriété du prêteur; celles qu’il produira en faisant consommer ces premières, sont son hypothèque. La masse des marchandises livrées et consommées en conséquence des ces marchés, est égale à la masse des créances; et comme il n’y a point de double emploi, les détenteurs du mobilier effectif ne sont point propriétaires de cette partie du revenu national et mobilier, qui est égale aux intérêts dûs à tous les porteurs de créances: il y a d’une part une quantité négative égale à la quantité positive qui se trouve de l’autre.

[Translation]

   Every piece of intangible capital has derived from the delivery of a portion of tangible and generally movable wealth (4). Specie has been most often the sign of this delivery, but the delivery is really accomplished only when the borrower has used the received money to purchase the objects of consumption of which he wanted to make use. No one has ever made a loan in order to keep specie in his safe. The commodities for which the borrower exchanges it are the property of the lender. The commodities the former will produce by making the previously purchased commodities consumed are the security of the latter. The sum of commodities delivered and consumed in consequence of these deals is equal to the sum of bills of credit. When there is no double employment, the holders of actual movables were not owners of this part of the national and movable revenue, which is equal to the interests due to all the bearer of bills of credit. There is a negative quantity on one hand, equal to the positive quantity which is found on the other hand.