Saturday 28 March 2009

Book 1, chapter 4, footnote 08

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 110-11]

(8) Le travail est récompensé à St. Pétersbourg avec presque autant de libéralité qu’en Amérique. Le salaire le plus bas d’un manouvrier n’est pas au-dessous d’un franc 50 c.; un bon ouvrier peut aisément gagner trois francs par jour, les charpentiers, maçons, etc. sont payés à un prix bien plus élevé encore; cependant un homme peut se nourrir suffisamment avec 30 ou 35 centimes, c’est là tout le salaire nécessaire: (Henri Storch, tableau de Pétersbourg.) ce haut prix de la main-d’œuvre, au centre d’un pays où le paysan est esclave, et où le travail est presque sans valeur, est un effet du rapide accroissement de la richesse en Russie; effet qui devient cause à son tour.

[Translation]

(8) Labour is as liberally remunerated in St. Petersburg as in America. The lowest wage of day labourers is not below 1 franc 50 centimes. Decent labourers can easily gain 3 francs a day; carpenters, bricklayers, and so on are still better paid. However, life is sufficiently possible with 30 or 35 centimes, which is nothing but the necessary wage (Henri Storch, Tableau de Pétersbourg). This high price of labour at the centre of a country where peasants are in slavery, and where labour has little value, is an effect of the rapid growth of the wealth in Russia; an effect which becomes, in turn, a cause of that growth.