Thursday 14 May 2009

Book 1, chapter 6, paragraph 23

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 180-81]

   Enfin les banques qui donnent naissance à la seconde espèce de capital immatériel, aux billets ou papiers-monnoies [monnaies] qui circulent concurremment avec le numéraire, ne crèent [créent] pas non plus le capital immatériel qu’elles émettent; celles-ci cependant peuvent augmenter réellement jusques à un certain point la richesse productive de l’État. Chaque émission de papier-monnoie [monnaie] doit comme nous l’avons vu, pousser en dehors de l’État une somme de numéraire égale à la valeur de l’émission, aussi long-tem[p]s du moins que la confiance dans le papier est entière: or cette somme de numéraire, ou d’un capital stérile expulsée ainsi, n’est pas donnée gratuitement aux étrangers; elle est échangée avec eux contre une richesse mobiliaire [mobilière], matérielle et productive, qui mise en circulation, augmentera les revenus nationaux.

[Translation]

   Finally, the banks which give birth to the second sort of intangible capital, namely bills or paper money which circulate in rivalry with specie, do not create the intangible capital they issue, either. They can, however, really increase the productive wealth of the state to a certain extent. Every issue of paper money should, as we have seen, must drive abroad an equal amount of specie to the value of the issue, at least as long as confidence in paper money is intact. But this amount of specie or sterile capital thus expelled is not given to foreign countries gratuitously. It is exchanged with them for movable, tangible and productive wealth, which will increase the national revenue if put in circulation.