Saturday 30 October 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 18

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 346]

   Quoique les principes que nous venons d’exposer soient conformes à bien des égards à ceux qu’a développé M. de Pradt dans ses trois âges des Colonies; quoique nous ne regardions pas leur émancipation comme un malheur, parce que nous ne regardons pas non plus l’étendue de l’Empire, ni même la supériorité de sa puissance militaire, comme un bonheur; nous ne croyons point comme lui que leur séparation soit nécessaire, nous pensons même que tout bon Gouvernement peut l’éloigner indéfiniment, en ne les considérant plus comme des fermes destinées à produire, mais comme des Provinces égalés en droit à toutes les antres, et dont les accroissements, la richesse et la population, ne doivent pas moins l’intéresser que ceux d’aucune autre partie de la nation.

[Translation]

   True, the principles that we have expounded may conform in many ways to those developed by Mr de Pradt in his Trois Âges des Colonies. In fact, we may not regard their emancipation as undesirable, as we may not regard the enlargement of the Empire or the superiority of her military powers as desirable. Yet we do not believe with him that their separation is necessary; we think that any good government can put off that emancipation indefinitely, no longer considering the colonies as farms devoted to production, but provinces which are equal in right to all others, and whose growth, wealth and population must no less interest the government than those of any other part of the nation.