Tuesday 26 October 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 14

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 340-341]

   Nos colonies au delà des mers diffèrent des unes et des autres: il n’y avait point en Europe un excès de population qui nécessitât la sortie des essaims qui ont traversé l’Atlantique: on n’a jamais songé à s’assurer par leur moyen de l’obéissance des Peuples au milieu desquels ils se sont établis, mais plutôt à les chasser et à les remplacer; on n’a point vu enfin dans cet établissement, une augmentation de forces, mais une augmentation de richesses; en sorte que les colonies des Grecs sont nées de la nécessité, celles des Romains de l’ambition, et les nôtres de l’avarice (3).

[Translation]

    Our overseas colonies are different from both those of the Greeks and of the Romans. Europe was then going through no excess of population, which would of necessity have led to a massive emigration across the Atlantic Ocean. Nor did we intend, by means of the colonies, to secure obedience of the peoples among whom the colonies were established, but to roust and replace them. Finally, we did not aim at a rise in power but in wealth in this establishment. In conclusion, the Greek colonies are the child of necessity, the Roman of ambition, and ours of avarice (3).