Saturday 10 July 2010

Book 3, chapter 3, paragraph 10

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 235-336]

   4.° Lorsqu’on possède ou qu’on produit seul une marchandise dont les étrangers font usage, on ne doit pas laisser échapper cette occasion presque unique de lever un impôt sur eux. C’est ce que font les Anglais, en chargeant d’assez gros droits la vente de la gomme arabique, dont eux seuls sont en possession; c’est ce que nous pourrions faire peut-être pour les vins de Champagne, de Bourgogne, et de Bordeaux (5), qui sont pour les étrangers un objet de luxe, dont il n’est pas probable qu’un impôt de dix pour cent les dégoûtât. Ces vins payent des droits prodigieux à leur entrée en Angles terre; j’aimerait mieux qu’ils en payassent une partie sur nos côtes.

[Translation]

   Fourthly, when we alone possesses or produces a commodity of which foreigners make use, we should not miss this very rare opportunity for levying a tax upon them. This is what the Englishmen do, by imposing sufficiently heavy taxes upon sales of Arabic gum, which no one but them possesses; this is what we could do, probably with the wine from Champagne, Bourgogne, and Bordeaux (5), which is such a luxurious object for foreigners that ten per cent of tax could not discourage them from it. This wine pays marvellous taxes when it enters England. I would rather that it should pay a part of them on our shores.