Wednesday 12 August 2009

Book 2, chapter 1, paragraph 23

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 295-96]

   Le prix auquel une marchandise se vend, n’est donc pas le résultat des efforts des acheteurs et vendeurs intermédiaires, mais celui de la lutte du producteur contre le consommateur, dans laquelle le premier cherche à se réserver la plus grande part, et le second à céder la moindre part possible, de la valeur superflue du travail perfectionné. L’acheteur cherche entre tous les vendeurs, celui qui lui demande le moindre prix intrinsèque, soit qu’il se contente de moins de profit, ou que la marchandise lui revienne réellement moins cher; le vendeur augmente ses prétentions, comme il voit s’ accroître la demande des consommateurs; et comme les acheteurs d’une part, les vendeurs de l’autre, se font concurrence et se rivalisent entr’eux, les forces de chaque parti se trouvent en raison inverse de leur nombre, et du besoin qu’ils ont de vendre ou d’acheter.

[Translation]

   Therefore, the price at which a commodity is sold is not the result of the efforts of intermediary purchasers and sellers, but that of the bargaining of producers against consumers, in which the former attempt to take the most part possible, and the latter to give up the least part possible, of the surplus value of the improved labour. The purchaser searches all sellers for that who demands the lowest intrinsic price from him, whether the seller is contented with less profit or can really obtain the commodity at a lower price. The seller asks for a higher price as he sees the demand of consumers higher. Since the purchasers on one hand and the sellers on the other hand are in competition and rivalry with each other, the powers of each party turn out in inverse proportion to their number and needs they have for sale and purchase.