Wednesday 16 December 2009

Book 2, chapter 6, paragraph 08

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 69]

   En arrivera-t-il autant, si la classe ouvrière perçoit habituellement un salaire superflu? c’est ici que je me permettrai de différer d’Adam Smith: cet auteur n’a pas distingué les deux espèces de salaires; mais il a cru que dans tous les cas les impôts sur les objets de première nécessité seraient payés sur le prix des produits du travail, tandis que ceux sur les objets du luxe des pauvres, seraient prélevés sur leur salaire même, sans augmenter le prix des marchandises produites par leur travail. Il me semble que cette distinction, qui n’est pas suffisamment motivée, ne s’accorde point avec l’expérience.

[Translation]

   Will this be the case if the labouring class usually receive surplus wages? In this point I will permit myself to part from Adam Smith. This author did not distinguish the two sorts of wages, but believed that, in both the cases, taxes upon objects of the first necessity would be paid upon the price of the produce of labour, while taxes upon luxuries for the poor would be deducted from their very wages, without raising the price of commodities produced by their labour. It seems to me that this distinction, which is not sufficiently explained, does not accord with our experience.