Friday 29 May 2009

Book 1, chapter 7, paragraph 08

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 197]

   Puisque les exportations et les importations, tant de numéraire que de marchandises, ne peuvent point se proportionner entr’elles, mais procèdent les unes et les autres de circonstances indépendantes, il faut bien que la balance du commerce se solde par des créances, l’étendue des échanges qu’on peut faire avec celles-ci étant absolument illimitée. Ce résultat, qui est la vérité même, ne laisse pas que de surprendre au premier abord, soit parce qu’un compte n’est rien moins que soldé par une créance, soit parce qu’on ne songe point que les nations sont fréquemment créancières ou débitrices les unes des autres.

[Translation]

   Since exports and imports of specie as well as of commodities cannot be proportional to each other, but respectively derive from independent circumstances, it is utterly necessary that the balance of trade should be settled by bills of credit, and that the extent of exchanges which can be made via bills of credit should be completely unlimited. Although it is true, this result cannot but be surprising at first sight, either because an account is nothing less than settled by a bill of credit, or because it is not imaginable that nations are frequently creditors or debtors by turns.