Friday 6 November 2009

Book 2, chapter 4, footnote 01

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 5]

(1) On pourrait se figurer que le besoin d’affermer des propriétaires n’est point absolu, parce qu’il leur reste toujours le parti de faire valoir leurs terres par eux-mêmes, ou d’être leurs propres fermiers; mais cela même confirme l’assertion suivante, que le nombre de ceux qui peuvent prendre une terre à ferme est illimité, puisque non seulement tous les autres individus, mais tous les propriétaires de terre eux-mêmes, peuvent le faire. Ceux-ci cependant ne deviennent fermiers que par choix, et autant qu’ils y trouvent un avantage, tandis qu’ils sont par nécessité dans la classe des propriétaires. Ils doivent cultiver leurs terres ou les faire cultiver, quelque restreints que soient les avantages qu’on leur offre, sous peine de tout perdre, s’ils les laissent en friche. Ils ne choisissent ensuite entre le parti de les cultiver eux-mêmes, et celui de les donner à bail, qu’autant que comme tout autre individu, ils sont déterminés par les avantages dont jouissent ceux qui prennent des fermes.

[Translation]

(1) You may imagine that landlords are not constant in need for lease because they can always choose to make use of their estates for themselves, namely to become their own farmers. But even this affirms the following assertion: that those who can farm an estate are unlimited in number, because not only all the other individuals but also all landlords themselves can do so. However, the landlord only becomes a farmer by choice as far as he finds an advantage in so doing, while he belongs by necessity to the class of landlords. He must cultivate his estates or have them cultivated, whatever advantages may be offered, considering all the loss he could sustain if he left it uncultivated. He later chooses between to cultivate them for himself and to lease them only as far as, like any other individual, he considers the advantages enjoyed by those who farm them.