Thursday 5 February 2009

Book 1, chapter 2, footnote 01

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 47]

(1) L’habileté acquise par les ouvriers improductifs fait aussi partie du capital fixe, car un moyen de procurer des jouissances, ou de rendre service aux hommes, doit être compté comme une richesse nationale: si l’on faisoit [faisait] donc un inventaire de là richesse d’une nation, on placeroit [placerait] l’habileté de ses jurisconsultes, de ses médecins, de ses comédiens, de ses musiciens, sur une même ligne avec celle de ses artisans de tout genre. Cela ne détruit point la distinction entre les deux classes d’ouvriers, car en continuant le même inventaire, on placeroit [placerait] dans le mobilier, ou dans le capital circulant, les produits des artisans, et jusqu’aux vivres non consommés qui sortent de leurs boutiques, mais on n’y mettroit [mettrait] certainement pas les sentences rendues, les consultations, et les visites médicales, non plus que les spectacles et les concerts dont le peuple a joui.

[Translation]

(1) The skill acquired by unproductive labourers also forms part of fixed capital, because a means to procure some pleasure for or to offer service to persons must be counted among the national wealth. Therefore, if you made an item list of the wealth of a nation, you would put the skill of jurisconsults, physicians, actors, musicians in the same entry as that of all kinds of artisans. This does not invalidate the distinction between the two categories of labourers, because, if you should extend the item list, you would put in the entry of movables or circulating capital the produce of artisans and even the provisions not consumed which come from their workshop, but would certainly leave out pronounced judicial sentences, medical examinations, and medical visits, like shows and concerts in which people find pleasure.