Wednesday 14 October 2009

Book 2, chapter 4, paragraph 08

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 9]

   Supposons en effet, qu’il y eût un impôt sur la culture de l’orge, et que chaque propriétaire dût le payer en raison des arpents consacrés chez lui à cette récolte; certainement il insérerait dans son bail une clause pour interdire à son fermier la culture de l’orge, à moins que ce dernier ne s’engageât à lui rembourser l’impôt levé sur tout celui qu’il sèmerait. Celui-ci n’en cultiverait point en effet, jusqu’à ce que les besoins des consommateurs eussent élevé le prix relatif de cette denrée, et lui eussent donné les moyens de se revaloir sur eux de l’impôt. Car dès qu’il y a possibilité de diminuer la quantité de la production, comme il n’y a pas toujours moyen de diminuer la quantité de la consommation, le prix relatif augmente.

[Translation]

   Suppose, in fact, that there were a tax upon the cultivation of barley, and that each landlord had to pay it in proportion to the area destined for this harvest. Certainly, he would insert a clause in the lease contract to prohibit his farmer from cultivation of barley, unless the farmer promises him to pay the same sum as the tax levied upon all barely he planted. The farmer would not plant this crop until the needs of consumers have raised the relative price of this crop and have given him the means to impute the tax to them. The reason is that, as soon as he finds it possible to diminish the quantity of the production, since there is no means to diminish the quantity of the consumption at any time, the relative price rises.