Wednesday 17 November 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 36

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 366]

   Si l’on veut donc que nos Colonies se relèvent rapidement des désastres que leur a causé la guerre civile, que leur population s’accroisse, et qu’elles ajoutent réellement à la force et à la richesse de la France, on doit rendre le commerce libre dans tous leurs ports, et y admettre les vaisseaux de toutes les nations; mais l’on peut sans crainte d’être oppressif, faire payer un droit d’entrée assez considérable aux marchandises qu’on y introduira, sur quelques vaisseaux qu’elles y arrivent; cette taxe ne fera pas autant de tort à leur industrie que ne lui en faisait le monopole national, et elle sera bien plus profitable.

[Translation]

   Therefore, if we want to see our colonies recover rapidly from disastrous consequences of the civil war, grow in population, and add really to the power and wealth of France, then we should make trade free in all their ports, and admit vessels of any nationality into them. Nevertheless, we can (without fear of being oppressive) levy a considerable sum of tax upon entrance of commodities imported there, no matter what vessels may carry the commodities. This tax will not do so much harm to their industry as did the national monopoly, and will be still more beneficent.