Saturday 11 July 2009

Book 1, chapter 9, paragraph 11

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 258-59]

   Le bas prix de la main d’œuvre permet donc toujours aux pays pauvres de vendre certaines productions à meilleur marché que les pays riches; aussi l’Angleterre, la nation la plus riche de l’Europe, a-t-elle toujours besoin de celles qui ont moins de capitaux qu’elle, non-seulement pour les productions qui ne sont pas propres à son climat, mais encore pour celles dont le prix est surtout composé de main d’œuvre; tandis qu’elle peut vendre meilleur marché que toute autre nation celles dont le prix est surtout composé de profit; elle tire des dentelles et des toiles de la France et de l’Allemagne, de la bonnéterie [bonneterie] de l’Ecosse, et elle distribue des étoffes, de la quincaillerie et des marchandises qu’elle a importées des Indes, et non ouvré elle-même, à tout l’Occident.

[Translation]

   The low price of labouring hands, therefore, always permits poor countries to sell certain commodities at a lower price than rich countries. Thus, England, the richest nation in Europe, always needs those countries which have less capital than it, not only for the produce unsuitable for its climate but also for that whose price is composed almost of that of labouring hands. On the other hand, England can sell that whose price is composed almost of profit, at a lower price than any other nation. It imports lace and cloth from France and Germany and knitted fabrics from Switzerland, and distributes all over the West cloth, hardware, and commodities imported from India, without processing them for itself.