Thursday 31 December 2009

Book 2, chapter 7, paragraph 04

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 87-88]

   Le système de finance de la France n’a été bon dans aucun temps; il était oppressif et vexatoire sous les Rois; aujourd’hui ses principaux défauts sont de mettre le contribuable dans une latte continuelle avec le Gouvernement, et de coûter beaucoup plus au premier qu’il ne rend au dernier. Nous avons vu combien à cet égard la douane était vicieuse; on pourrait en la corrigeant soulager le peuple, affranchir le commerce, et tirer cependant de ce seul impôt un revenu si considérable, qu’il donnerait toutes sortes de moyens au Législateur pour réformer ceux d’entre les autres contre lesquels on élève de justes réclamations; il ne sera peut-être pas inutile de passer en revue tous ceux de la République, pour voir dans quel cas et de quelle manière ils affectent les prix, et pèsent par conséquent sur tous les citoyens, dans quel autre ils sont supportés par une seule classe de propriétaires de revenus.

[Translation]

   The system of finance of France has been no good at any time. It was oppressive and severe under the monarchy, and today its principal defects are to put the taxpayer in continual conflict with the government and to cost the former much more than it gives to the latter. We have seen how vicious customs duty is in this respect. Reform of customs duty could disburden the nation, promote commerce, and at the same time raise so considerable revenue from this tax alone, that it would give the legislator all sorts of means to reform those other sorts of taxes against which just complaints are laid. Probably it will not be useless to pass in review these sorts of taxes of the Republic, in order to see in what case and in what way they affect prices and consequently weigh upon all citizens, and in what other case they are borne by a single class of revenue earners.