Saturday 27 December 2008

Preface, paragraph 13

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, xviii-xix]

   On verra bientôt que dans l’ouvrage que je présente au public, je n’ai pas même embrassé l’économie politique entière, ou cette science, qui nous indique les causes de la richesse des nations, l’influence du Gouvernement sur elles, et leur réaction sur le Gouvernement. Je me suis attaché à une seule de ses parties, son application à la législation du commerce; et cependant cette partie elle même est sans bornes. Les sciences humaines sont comme des secteurs de cercles concentriques dont le nombre est infini; l’homme est placé à leur centre, il voit entre chaque rayon une science, il découvre ainsi l’enchaînement et les rapports des unes avec les autres, mais plus la science s’éloigne de sa vue et de sa portée, plus elle s’élargit, plus elle s’étend; il a beau la diviser et la subdiviser, chacune de ses portions est illimitée, et fait partie de l’infini.

[Translation]

   You will soon see that the work I introduce to the public does not so much as cover the whole of political economy, a science which tells us the causes of the wealth of nations, the action of governments on it, and its reaction on them. I am devoted only to a single subject of it, namely its application to the legislation of trade. However, this very subject is very extensive. Human sciences are like innumerable sectors of concentric circles; man is at the centre of it, and sees a science between every pair of radiuses. Then he discovers the connections and relations of one science with another. But the more a science moves away from his view and from his reach the wider and more extensive it becomes. However far he may try to divide it and to subdivide it, each of its divisions is limitless and is part of infinity.