Sunday 5 September 2010

Book 3, chapter 5, paragraph 16

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 295-296]

   On peut faire le même raisonnement à l’égard de certaines professions, auxquelles il convient d’attacher le sceau de la confiance nationale, parce que ceux qui ont recours à leur assistance ne pourraient que difficilement connaître si ceux qui les exercent méritent la confiance des particuliers. C’est ainsi qu’il est bien, que l’autorité Souveraine donne une certaine garantie de l’honnêteté des notaires, de celle des orfèvres, et peut-être de celle des agents de change; tout comme de l’habileté des médecins, chirurgiens, et apothicaires. Lors même que de semblables règlements assureraient à ceux qui exercent ces professions, les moyens de se faire payer un prix de monopole, il vaudrait mieux se soumettre à cet inconvénients que de sacrifier la sûreté générale, car celle-ci est plus importante encore que la richesse de la nation.

[Translation]

   We can follow the same reasoning with respect to certain professions, to which it is adequate to attach the hallmark of national confidence, because those who have resort to their assistance could not understand with ease if those who engaged in them merit the confidence of individuals. Therefore, it is good for the sovereign authority to produce a certain guarantee of the honesty of notaries public, goldsmiths, and, probably, stockbrokers, as well as medical, surgical, and apothecial qualifications. Even though similar regulations assure those engaged in these professions of the means to have a monopoly price paid, it would be more worthy to content oneself with this inconvenience than to sacrifice the general security, because this is still more important than the national wealth.