Thursday 22 October 2009

Book 2, chapter 4, paragraph 16

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 22]

   Tous ceux qui possèdent un revenu dans l’ordre social, et à qui ce revenu est conservé par le maintien du Gouvernement, doivent contribuer aux dépenses de l’État. La justice prononce cette décision, en réprouvant une taxe qui ne porterait que sur les seuls propriétaires de terre. Mais nous ne sommes plus au temps où le Peuple d’Athènes se contentait de savoir d’Aristide, si l’objet en délibération était honnête ou non; on veut aussi savoir s’il est utile, et cet examen est d’autant plus important pour l’impôt foncier, que les arguments des économistes seraient employés à masquer son inégalité, si l’on le croyait profitable sous d’autres rapports. Il est donc nécessaire d’examiner avec soin et ses avantages et ses inconvénients.

[Translation]

   All those who possess revenue in the social order and for whom this revenue is spared by the maintenance of the government, must contribute to the expenditure of the state. Justice declares this decision by refusing a tax which would fall upon the landlord alone. But we are no longer in the age when the People of Athens were content to know of Aristides whether the object under dispute was honest or not. We also want to know if it is useful, and this examination is all the more important for land tax, because the arguments of the economists would be empoyed to conceal its inequality were it thought to be profitable from other points of view. It is, therefore, necessary to examine carefully both its advantages and inconveniences.