Wednesday 13 October 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 01

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 329-330]

Nous avons dans les premiers Chapitres de ce livre, passé en revue les différents expédients qui ont été mis en usage par les Souverains, à la suggestion des marchands, pour attirer ou vivifier le commerce dans l’intérieur de leurs Etats. Nous avons vu, que tous n’étaient en dernière analyse, autre chose qu’un monopole plus ou moins rigoureux, que le Souverain accordait aux marchands contre les consommateurs nationaux; que tous par conséquent, loin d’enrichir la nation, devaient ou augmenter ses dépenses, ou diminuer ses revenus; que la plupart avaient de plus l’inconvénient de gêner l’industrie, et ne nuisaient donc pas seulement aux consommateurs, mais au commerce lui-même, qui se trouvait sacrifié à l’intérêt de quelques-uns de ses membres.

[Translation]

In the previous chapters of this book, we have examined the different expedients of which sovereigns have made use, on the demand from merchants, in order to stimulate and animate trade within the interior of their states. We have seen that none of these is anything but a more or less rigorous monopoly accorded by a sovereign to merchants against home consumers; that, as a consequence, all these, far from leading the nation to wealth, should increase her expenses or diminish her revenue; furthermore, that almost all these place inconvenience in the way of industry, and are, therefore, detrimental not only to consumers but also to trade itself, which turns out sacrificed in the interest of several members in the commercial world.