Wednesday 29 July 2009

Book 2, chapter 1, paragraph 09

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 278]

   Nous devons nous rappeler que le travail de l’homme, avant sa civilisation et l’accumulation de la richesse nationale, ne produisoit [produisait] que tout juste de quoi pourvoir à sa subsistance; mais qu’à mesure qu’un capital plus considérable l’a fourni de meilleurs outils, qu’un marché plus étendu s’ouvrant devant lui, de nouveaux capitaux l’ont mis en état de diviser et subdiviser les professions, il a fait toujours plus d’ouvrage comparativement à celui que ses seules forces physiques l’auroient [auraient] mis à portée de faire, avant l’accumulation des capitaux. Il existe donc un superflu de production par delà le remboursement du salaire nécessaire dé l’ouvrier auquel elle est due.

[Translation]

   We must remind ourselves that labour of man used to produce only what barely afforded him subsistence before human civilisation and accumulation of the national wealth; but that, as more capital provided better tools, as a more extensive market was opened to him, and as new capitals enable him to divide and subdivide professions, man always made more work in comparison to what his physical powers alone would have enable him to do before accumulation of capital. There exists, therefore, a surplus of production over the replacement of the necessary wages of the labourers to which we owe it.