Thursday 17 September 2009

Book 2, chapter 2, paragraph 24

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 327-28]

   La rareté des métaux précieux a fait adopter aux Indiens l’usage des cauris ou petits coquillages des Maldives, en place de petite monnaie; ce qui ne laisse pas que de paraître étrange dans des pays aussi riches et aussi anciennement policés que le Bengale et l’Indostan; mais ce n’était point assez de diviser une roupie en cinquante sous, pour l’usage de gens qui devaient acheter avec elle pendant cinquante jours leur nourriture; il fallut donc l’estimer égale à 2400 cauris. Cependant si la nature n’avait pas fait tous les frais du coin de ce coquillage, il est peu probable qu’aucun Souverain eût battu des espèces d’aussi peu de valeur. Les cauris sont la monnaie courante du Mogol, du Bengale, et du Boutan, comme aussi de l’intérieur de l’Afrique, et de la Guinée.

[Translation]

   The rarity of precious metals made the Indians adopt use of cowries or small shells from the Maldives, instead of small money. This certainly sounds strange in a country as rich and once civilised as Bengal and Hindustan. But it was not enough to divide one rupee into 50 pieces, for the use of men who with one rupee should purchase their provisions for 50 days. It was thus necessary to estimate it equal to 2400 cowries. However, if the nature had not covered all the costs of inscription of these shells, probably no sovereign would have made coins of so little value. Cowries are money in currency in Mongol, Bengal and Bhutan, as well as in the inland of Africa and Guinea.