Thursday 25 November 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 44

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 376-377]

   La nation qui pourrait le plus gagner à affranchir le commerce de ses colonies, c’est l’Espagnole. Si elle substituait des droits d’entrée modérés, à la prohibition qu’elle s’efforce de maintenir, elle retirerait de ses États du Nouveau Monde un revenu si considérable, qu’il suffirait seul pour rendre toute sa vigueur à ce Gouvernement dès long-temps épuisé. Mais l’Espagne a prodigieusement de chemin à faire, avant d’avoir réglé son économie politique sur les principes de la raison.

[Translation]

   No other nation could gain more by opening her trade with her colonies to other nations than the Spaniards. If they placed moderate import taxes instead of the prohibition they are trying to maintain, they would expect enormous revenue from their states in the New World. This revenue alone would be sufficient to restore that government so long exhausted to its former vigour. However, Spain has a surprisingly long way to go before she comes to govern her political economy according to the principles of reason.