Tuesday 29 December 2009

Book 2, chapter 7, paragraph 02

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 86]

   On s’est aperçu à la fin cependant que toutes les classes de la société payent les impôts sur la consommation en proportion de leurs dépenses, mais l’on n’en a pas moins persisté à chercher dans d’autres impôts de nouvelles sources de revenu, soit parce que le système mercantile gagnant tous les jours faveur, tarissait successivement toutes celles qui naissaient de la consommation, en sacrifiant l’intérêt des finances à celui du monopole, soit parce que les besoins de l’État allant sans cesse en croissant, forçaient d’avoir recours à des ressources de tout genre. C’est lorsque l’esprit des financiers s’aiguisait pour trouver de nouveaux prétextes de pressurer le Peuple, que la révolution est survenue; elle a tout changé en finance, et n’a pas corrigé grand’chose.

[Translation]

   However, people were after all aware that all the classes of the society pay the taxes upon consumption in proportion to their expenditure, but people nonetheless persist in looking for new sources of revenue among other taxes, either because the mercantile system, usually gaining favour, successively exhausted all those which came from consumption, by sacrificing the fiscal interest for the interest of monopoly, or because the needs of the state, incessantly increasing, forced her to have resort to all sorts of resources. It is when the mind of financiers was directed to finding new pretexts of oppressing the nation that the revolution broke out. It has changed all in finance, but have not corrected so much.