Tuesday 12 October 2010

Book 3, chapter 6, footnote 07

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 323]

(7) Le principal champion des privilèges des Compagnies pour le commerce des Indes, Mt. Blanc de Volx, étant lui-même partisan du système mercantile, raisonne d’une manière très conséquente à ses principes, lorsqu’il déclare ce commerce nuisible pour la France, et qu’il propose l’établissement d’une Compagnie, non pour le favoriser, mais pour le restreindre; seulement il serait plus conséquent encore de l’interdire compléteraient. Au reste, il serait difficile de comprendre comment on appellerait, selon son désir, les fonds des capitalistes et non ceux du commerce à de pareilles entreprises, puisque les capitaux enlevés à la France seraient toujours arrachés directement ou indirectement à son commerce. Je n’entreprendrai point de répondre à ses autres arguments en faveur d’une Compagnie, ils sont tous liés au système mercantile, et tombent tous avec lui. Comme nous partons de principes contradictoires, il serait impossible de parvenir par une discussion aux mêmes résultats. Voyez le Chap. XII. de l’Etat commercial de la France, T. II. p. 208.

[Translation]

(7) The principal champion of privileged companies for trade with the Indies, Mr Blanc de Volx, a partisan of the mercantile system himself, argues consistently with his principles, when he declares this trade noxious to France, and proposes establishing a company, in order not to promote but to check it. It would be, though, still more consistent to ban it completely. In addition, it would be difficult to understand how to raise, following his desire, funds from capitalists, not from trade, to such an undertaking, because the capitals taken away from France would always be drawn directly or indirectly out of her trade. I would not venture to respond to his other arguments in favour of a company, for the arguments are all connected to the mercantile system, and fall with it. As we start from contradictory principles, it would be impossible for us to reach the same conclusion by any discussion. See chapter 12, de l’État commercial de la France, volume 2, p. 208.