Thursday 23 April 2009

Book 1, chapter 5, footnote 08

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 157]

(8) La prohibition vient d’être retirée.

[Translation]

(8) The prohibition has of late been repealed.

Book 1, chapter 5, footnote 07

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 155-56]

(7) En réfléchissant sur la perte que devoit [devait] occasionner la transmutation des piastres en écus, on reste presque convaincu qu’elle n’étoit [était] supportée que par l’Espagne, et qu’elle étoit [était] à peu près inévitable. Les piastres n’avoient [avaient] cours en France que pour deux ou trois pour cent de moins que leur valeur intrinsèque; c’étoit [était] donc cette marchandise espagnole dont le marché étoit [était] surchargé, et qui se vendoit [vendait] toujours au-dessous de son prix. L’acheteur le plus libéral, c’étoit [était] l’Hôtel des monnoies [monnaies], qui, au lieu de faire perdre deux ou trois pour cent, ne faisoit [faisait] perdre qu’un et un quart. Mais d’où vient que l’acheteur allemand, hollandois [hollandais], italien, n’offroit [offrait] pas plus encore que l’Hôtel des monnoies [monnaies], puisque l’empreinte des écus ne valoit [valait] pas mieux pour lui que celle des piastres, et qu’il ne considéroit [considérait] que le poids et la finesse? C’est probablement, parce que la différence totale entre les deux valeurs idéales, ne s’effaçoit [effaçait] que graduellement, et n’étoit [était] absolument anéantie que quand les espèces étoient [étaient] portées à une Monnoie [Monnaie] étrangère. En effet, quoique les piastres eussent plus de valeur comparativement aux écus à Genève, à Francfort, à Bâle, et dans les autres villes rapprochées de la frontière, qu’en France, cependant à égalité de poids et de finesse, les écus y valoient [valaient] plus que les piastres; parce que les premiers pouvoient [pouvaient] être renvoyés en France comme ailleurs, et gardoient [gardaient] dans l’étranger, ainsi qu’un papier-monnoie [monnaie], une partie de leur valeur de convention, tandis que les secondes n’en avoient [avaient] aucune, mais éprouvoient [éprouvaient] au contraire une défaveur de convention si on les renvoyoit [renvoyait] en France. Il n’existoit [existait] donc une différence totale d’un et un quart entre les poids comparés aux valeurs, que quand on transportoit [transportait] ces diverses espèces de Perpignan à Vienne: or cette différence ne suffisoit [suffisait] qu’à peine à couvrir les frais de port, l’assurance, et l’avance d’argent, et il ne restoit [restait] point de bénéfice pour exciter les spéculations des marchands.

[Translation]

(7) A reflection upon the loss which the conversion from piastres to ecus should accompany leads almost to the conviction that the loss was only suffered by Spain and that it was almost inevitable. Piastres were accepted in France only for 2 or 3% less than intrinsic value. Therefore, they were, as it were, those Spanish commodities whose market was glutted, and which were for sale always below the price. The Mint was the most liberal purchaser, who only imposed a loss of 1.25% instead of 2 or 3%. But why did not a purchaser in Germany, Holland, or Italian offer still more than the Mint, because the inscription of ecus was of no more value for him than that of piastres, and because he only considered weight and fineness? This is probably because the total difference between the two ideal values was reduced only gradually, and completely disappeared only when the coins were carried to a foreign mint. Indeed, although the piastres might be of more value in comparison to ecus in Geneva, Frankfurt, Basel, and the other cities near the border, than in France, ecus were of more value than piasters there, if both were equal in weight and fineness there. It was because the former could be carried to France and elsewhere, and would keep a part of their value of convention in foreign countries like paper-money, while the latter did not have such value, but on the contrary suffered avoidance of convention if carried back to France. Only when these two sorts of coins were transported from Perpignan to Vienna was there a total difference of 1.25% between weights compared to values. Nonetheless, this difference was barely sufficient for the cost of transport, insurance, and pecuniary advance, and there was no benefit to excite the speculation of merchants.