Tuesday 24 August 2010

Book 3, chapter 5, paragraph 04

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 278-280]

   La première et la plus ordinaire de ces entraves, c’est de limiter le nombre des maîtrises, et d’attacher le droit d’y parvenir à des conditions plus ou moins difficiles à remplir (2). L’on a représenté au dépositaire de la souveraineté, d’une part que si l’on ne limitait pas le nombre des maîtres, il se multiplierait à l’infini; de l’autre que si l’on n’exigeait pas d’eux un examen pour leur réception, ils négligeraient de s’instruire dans leur art, et que l’industrie tomberait en décadence; on l’a induit en errera, quant à l’une et à l’autre de ces suppositions.

[Translation]

   Of all these obstacles the first and most ordinary is to limit the number of masters and to attach some conditions hard to meet to the right to be a master (2). The depositary of sovereignty has been told, on the one hand, that masters would proliferate infinitely if he did not limit their number, and, on the other hand, that they would neglect to master their art were they not required to take an examination to be a master, and the industry would fall into decline. This way he has been led into error concerning both these suppositions.