Sunday 24 October 2010

Book 3, chapter 7, paragraph 12

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 340]

   Les Grecs envoyaient assez fréquemment des colonies, occuper des déserts; mais c’était lorsqu’un excès de population dans la mère patrie, exigeait qu’elle se déchargeât d’une partie de ses enfants: des liens de parenté étaient censés unir les deux nations, elles s’assistaient réciproquement, mais n’étaient point dépendantes l’une de l’autre. Un avantage mutuel avait présidé à la naissance de ces colonies, ceux qui restaient dans le pays demeuraient plus à leur aise, ceux qui partaient, trouvaient dans leurs nouveaux établissements plus de facilité pour vivre.

[Translation]

   The Greeks, frequently enough, sent colonies for occupying deserts. But they did so when an excess of population in the home country demanded that it should be discharged from a part of its children. The identity of ancestry was regarded as unifying the two nations, and they assisted each other reciprocally, but did not depend upon each other. A mutual advantage had given birth to these colonies; those who remained in the home country live in less distress, while those who went out found ways to live with more ease in their new settlements.