Sunday 24 May 2009

Book 1, chapter 7, paragraphs 02-03

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 189-90]

   La première circulation de richesses qui réclame notre attention, c’est celle qui a lieu entre un État et ses voisins; non qu’elle soit réellement la plus importante, mais parce qu’une secte nombreuse et accréditée de politiques, voit dans le commerce extérieur, la seule source de richesse pour une nation, et regarde le calcul de la balance du commerce, nomme le plus important de tous ceux auxquels les administrateurs peuvent se livrer.
   Pour mettre de l’ordre dans son examen, nous discuterons successivement, l’égalité numérique qui existe toujours entre deux valeurs échangées, soit par des particuliers, soit par des nations; la manière dont se solde la balance que les échanges de marchandises laissent inégale, par des créances, et non en numéraire; les difficultés attachées au calcul de la balance du commerce; enfin, l’influence qu’a sur elle la guerre, et la dépense du Gouvernement dans l’étranger.

[Translation]

   The first circulation of wealth which attracts our attention is what takes place between a state and its neighbouring states, not because it is really the most important, but because a large and accredited sect of politics finds the only source of wealth for a nation in foreign trade, and regards the figure of balance of trade as the most important of all administrators can obey.
   For the purpose of examining this in order, we will, first of all, discuss the numismatic equality which always exists between a pair of exchanged values, either by individuals or by nations; secondly, the way to settle that balance on credit, not in specie, which exchanges of commodities leave unequal; thirdly, difficulties attached to the calculation of the balance of trade; finally, the influence upon it of war and public expenditure abroad.