Monday 29 June 2009

Book 1, chapter 8, paragraph 17

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 244]

   Si l’on pouvoit [pouvait] une fois se convaincre que l’argent n’est pas la seule richesse d’une nation; que toutes les fois qu’elle possède en abondance des marchandises et du travail accumulé, elle trouve facilement du numéraire; que comme qu’elle fasse, ce dernier ne s’accumulera pas chez elle, et que s’il le faisoit [faisait] ce seroit [serait] pour sa ruine; qu’enfin elle s’enrichit toutes les fois que les produits de l’agriculture et de l’industrie augmentent; on comprendroit [comprendrait] qu’elles n’a point besoin pour cela des étrangers, et l’on ne s’étonneroit [étonnerait] pas d’une chose toute simple, savoir: que le commerce faisant l’avantage tant de l’acheteur que du vendeur, il soit deux fois plus profitable à la nation lorsque l’une et l’autre de ces deux personnes lui appartiennent, qua lorsque l’une des deux est étrangère.

[Translation]

   Money is not the only wealth of a nation; whenever the nation abounds with commodities and accumulated labour, it finds money easily; money will not be accumulated in this country, and, if it were to be accumulated, this would be for ruin; in the end, the nation is progressive in wealth, whenever the produce of agriculture and industry is on the increase. Once you convinced yourself of these propositions above, you would understand that the nation does not need foreign countries for that, and would not be surprised at a very simple maxim; that is to say, that, since commerce is advantageous for purchasers as well as for sellers, it is twice as profitable to the nation if both the parties belong to it as if one of them is from a foreign country.