Friday 24 September 2010

Book 3, chapter 6, paragraph 12

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 314-315]

   La Compagnie des Indes une fois délivrée du système monstrueux auquel elle s’était trouvée associée, resta propriétaire d’un capital prodigieux, et réunit en même temps le monopole accordé à toutes les Compagnies qui l’avaient précédée, savoir, celle d’Occident, celle des Indes, celle de la Chine, celle de Guinée, celle du Sénégal, celle de la Louisiane et du Castor, et celle des côtes de Barbarie; on lui céda à la même époque le monopole du tabac, et celui du café (4). Avec de si grands fonds et de si grands privilèges, la Compagnie des Indes soutint assez long-temps un commerce prospérant; la guerre la ruina cependant à son tour, et en 1769 le Gouvernement se vit forcé de la supprimer (5).

[Translation]

   Freed from the monstrous system in which it had been involved, the India Company remained an owner of surprisingly large capital, and, at the same time, consolidated the monopoly accorded to all the companies that had preceded it; the West Company, the India Company, the China Company, the Guinea Company, the Senegal Company, the Louisiana and Castor Company, the Barbary Coast Company. Around the same time, this company was accorded a monopoly of tobacco and coffee (4). With such a large capital and such great privileges, the India Company did a roaring trade for a long time. But the war damaged it in turn, and the government could help dissolving it in 1769 (5).