Thursday 18 June 2009

Book 1, chapter 8, paragraph 04

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 226-27]

   Nous avons déjà vu que la somme du mobilier circulant déterminoit [déterminait] le besoin de numéraire, que ce même mobilier comprenoit [comprenait] les fruits du capital fixe, et payoit [payait] les intérêts du capital immatériel, en sorte qu’il étoit [était] nécessairement en rapport avec toutes les parties de la richesse nationale. Nous avons vu aussi que de deux nations également riches, l’une pouvoir être animée par une économie active et industrieuse, l’autre pouvoit [pouvait] s’abandonner au luxe, à la mollesse et au désœuvrement; que la première accroîtroit [accroîtrait] sans cesse son salaire nécessaire, son travail, et ses revenus, tandis que la seconde verroit [verrait] déchoir les uns et les autres. Il ne nous reste donc plus pour connoître [connaître] ce qui peut influer sur la quantité de travail produit, qu’à comparer les divers degrés de rapidité de la richesse circulante; et à rendre compte des différen[t]s effets qu’ils produisent sur l’activité des ouvriers.

[Translation]

   We have already seen that the sum of circulating movables determines the need for specie, that these same movables consist of the fruits of fixed capital and pay the interest of intangible capital, so that they are necessarily in proportion to all these parts of national wealth. We have also seen that one nation can be animated by active and industrious economy, while another nation, equally rich, can indulge itself in luxury, meekness, and idleness; that the former has necessary wages, labour, and revenue continually grow, while the latter sees them in decline. Therefore we have only to compare diverse degrees of the rapidity of circulating capital, and to account for different effects they have on the activity of labourers, in order to better understand what can influence the quantity of produced [productive] labour.