Friday 28 August 2009

Book 2, chapter 2, paragraph 04

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 310]

   Les Arabes n’ont point dû trouver dans le bétail le même avantage que les Tartares, s’ils ont voulu en faire une monnaie commune. Leurs arides déserts n’en peuvent nourrir qu’une petite quantité, leur stérilité met un obstacle sans cesse renaissant à sa multiplication; aussi est-il comparativement fort cher en Arabie; tout le mobilier d’un Bedouin mis ensemble, n’a pas une valeur légale à celle de son cheval; or il faut que l’unité de la mesure commune soit d’une valeur moindre que l’unité de presque toutes les marchandises qu’on veut lui comparer.

[Translation]

   The Arabs must have found no same advantage in the livestock as the Tartars, if they wanted to make common money of it. Their futile deserts can feed a small quantity of it and their sterility put an incessantly haunting obstacle to its proliferation. Thus it is comparatively expensive in Arabia. All the movables of a Bedouin as a whole do not have as much value as his horse. But it is necessary that a unit of common measure should be of less value than a unit of almost every commodity people want to compare to it.