Friday 17 July 2009

Book 1, chapter 9, paragraph 17

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 266]

   Le même commerce que les Anglois [Anglais] font avec les François [Français], les Genevois l’ont fait pendant long-tem[p]s avec les bijoutiers du royaume de Naples; l’effronterie de ces derniers qui ne consentoient [consentaient] jamais à payer le premier envoi qu’ils ne tinssent entre leurs mains le second, ne laissoit [laissait] point de doutes sur la manière dont ils se procuroient [procuraient] des fonds; aussi les marchands horlogers qui vouloient [voulaient] retirer les leurs de ce pays-là, étoient-ils [étaient-ils] obligés d’user de supercherie, et d’accepter des commissions qu’ils n’avoient [avaient] point dessein de remplir.

[Translation]

   The Genevan carried on the same sort of trade as the English people do with the French, with jewellers in the kingdom of Naples for a long time. The impudence of the jewellers, who did not consent to pay for the first cargo when they did not hold the second in hand, left no doubt on the way in which they made money. Therefore, merchants of watches who wanted to bring theirs from Naples were obliged to practice deception, and to receive commissions they did not plan to fulfil.