Friday 9 July 2010

Book 3, chapter 3, paragraph 09

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 234-335]

   3.° Comme on ne peut lever un impôt sur les étrangers, qu’autant que l’on possède le monopole des marchandises qu’on leur vend, il faut en tout autre cas les affranchir de tous droits à la sortie; car on ne peut les soumettre à des droits sans diminuer la consommation des étrangers: un impôt sur la sortie des matières brutes, ou sa prohibition, n’augmenteront pas les capitaux nationaux, pour les mettre en œuvre; un impôt sur celle des matières ouvrées, n’augmentera pas le nombre des consommateurs nationaux; l’un et l’autre tendent donc directement à diminuer la production, puisqu’ils privent les producteurs, de consommateurs étrangers, sans leur en substituer d’autres.

[Translation]

   Thirdly, since it is only possible to raise a tax upon foreigners as long as our fellow-countrymen monopolise commodities they purchase, otherwise we must not levy any tax upon exportation of them. This is because it is impossible to impose a tax upon them without restraining the consumption of foreigners. A tax upon exportation of raw materials, or its prohibition, will not make the national capital grow to make use of them. A tax upon exportation of finished goods will not make home consumers larger in number. Both kinds of tax, therefore, tend at first hand to diminish production, because they deprive producers of foreign consumers without compensation.