Wednesday 27 May 2009

Book 1, chapter 7, paragraph 06

[De la richesse commerciale, Sismondi, 1803, Original, 194-95]

   Ces dernières peuvent être de valeur égale, plus grande, ou moindre, que celle des importations; si elle est égale, il n’y a point lieu à solder le compte, ni par du numéraire, ni par des créances; si elle est plus grande, cet excédant [excédent] ne pourra point cependant déterminer à importer un excédant [excédent] correspondant de marchandises pour l’intérieur, car le pays est suffisamment pourvu pour sa consommation; si l’on en importe pour faire passer à d’autres nations étrangères, on ne solde point ainsi la dette des étrangers, puisqu’on l’accroît d’une part, tandis qu’on la diminue de l’autre, et que l’excédant de l’exportation sur l’importation n’est point payé. Si au contraire la valeur des marchandises exportées est moindre, ce désavantage tient indubitablement à la foiblesse [faiblesse] de la production, laquelle se proportionne toujours aux capitaux qui ont mis les travailleurs en mouvement. Il ne dépend pas plus de la nation d’exporter davantage, qu’il ne dépend d’elle d’être plus riche: l’inégalité entre la valeur des marchandises importées et exportées, produit donc toujours une différence de compte, qui doit être soldée, ou par du numéraire, ou par des créances, pour ramener l’échange à l’égalité qui doit s’y trouver.

[Translation]

   The value of exports can be equal, superior, or inferior to that of imports. If the value is equal, it is not necessary to settle the account either in specie or by bills of credit. If it is superior, yet this surplus cannot lead the nation to import the more commodities for domestic consumption, because the country is sufficiently provided for its consumption. If you import commodities to transfer them from some other countries to still other countries, yet you do not repay the debt to foreign countries during this process, because you increase it on one hand, while you decrease it on the other hand, and because the surplus of exports over imports is not paid. If on the contrary the value of exported commodities is less, this deficit is attributed undoubtedly to the feebleness of production, which is always proportional to the capital which has employed labourers. It depends upon the nation not so much to export more as to be richer. The inequality between the value of imported and exported commodities makes therefore an imbalance of account, which must be repaid, either in specie or by bills of credit, in order to reduce exchange to parity which must be found there.

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